Pour découvrir le programme et la réservation, voir ci-dessous
Première plante rencontrée,
la lampsane commune ou herbe aux mamelles.
Ce surnom fait référence à son action résolutive sur l'engorgement des seins.
Sous forme de rosette, en fin d'hiver ou début de printemps, ses jeunes feuilles sont comestibles en salade.
Une autre comestible, malgré son aspect peu engageant,
la Porcelle enracinée.
Espèce très commune,
le Géranium robert ou Herbe à robert.
Médicinale intéressante grâce à ses propriétés astringentes utiles pour lutter contre la diarrhée et les saignements.
De la même famille que l'oseille,
le Rumex ou Patience.
Potentiellement comestible mais souvent amer et astringent, on peut le cuire à la manière des épinards.
Les feuilles remplaceront avantageusement le plantain pour soulager les piqûres.
Le Plantain lancéolé,
comme le grand plantain, calme rapidement les piqûres d'ortie et piqûres d'insectes par une action anti-allergique.
Comestible cru ou cuit, il apporte une touche de champignon.
Le lierre terrestre,
très éloigné du lierre grimpant, il possède une caractéristique commune avec ce dernier, à savoir qu'ils développent 2 formes de tige, une tige ascendante, fertile et une tige rampante stérile.
En dehors de cela, le lierre terrestre est comestible, comme condiment en apportant une note mentholée.
Surtout connu pour son action sur les irritations des muqueuses respiratoires, il est également intéressant sur les abcès.
Le gaillet gratteron,
plante qui s'accroche aux vêtements est intéressant sur les coups et contusions, sur les dermatoses les ampoules et pour arrêter les saignements.
Bien que peu engageante, ses jeunes pousses se consomment crues.
Le saviez-vous?
Il appartient à la famille des Rubiacées, comme le café et on peut torréfier les graines comme succédané du café.
L'oseille sauvage,
elle se reconnait à la forme de sa feuille qui présente deux oreillettes pointues, parallèles à la nervure principale.
Le suc permet de soulager les piqûre d'insectes et d'orties.
Les feuilles consommées crues sont rafraîchissantes.
Par la présence d'acide oxalique, elle est à éviter chez les personnes souffrant d'arthrite, de goutte ou autres rhumatismes ainsi que les personnes souffrant de calculs rénaux, d'asthme ou de maladie de l'estomac.
L'Alliaire officinale,
surnommée ainsi par son goût aillé lié à la présence d'une molécule présente également dans l'ail.
Mâcher ses feuilles permet de fortifier les gencives.
On ajoute les jeunes pousses hâchées et les fleurs dans les salades comme condiment.
Les graines éctrasées peuvent remplacer la moutarde.
L'ortie dioïque,
comme l'ortie brûlante est une plante qui rend de grands services aux convalescents et rhumatisants.
Son suc permet d'arrêter les saignements de nez notamment.
Pour profiter de toutes ses richesses, il conviendra de la consommer crue, en prenant quelques précautions...
Après la reconnaissance et cueillette,
une petite mise en bouche avec un pesto d'orties avant de prendre le repas préparé par Annie Baillargeau, propriétaire de Couette et potager d'antan.
L'après-midi, nous avons pu transformer notre cueillette du matin, à savoir la préparation de macérats huileux de pâquerettes et de lierre terrestre et d'un cake végétal à base de pissenlit, ortie et benoite urbaine.
Une belle journée riche en échanges et en plaisir
Écrire commentaire
Françoise (mardi, 28 mai 2019 14:29)
Merci de ce rappel photo fort utile et plus fiable que des notes.